Publié sur letestamentdutsar.com
La période précédant la première guerre mondiale a été qualifiée de « Belle époque ». Cette appellation doit sans doute beaucoup à la nostalgie d’un moment paisible fortement illuminée par les progrès techniques. Ces progrès techniques qui se manifestent très concrètement par l’apparition des lignes de chemin de fer, du téléphone, de l’éclairage public, de l’hygiène etc… sont une source inépuisable d’espérance et de confiance dans le progrès.
Il suffit de parcourir les journaux de l’époque. Les rêves des romans de Jules Verne sont en devenir… Tout est scientifique, rationnel et donc en principe prédictible… Il est notable que cet enthousiasme pour le progrès pénètre toute l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural et bien sûr aux Etats-Unis d’Amérique. La Russie impériale, l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne ne sont pas en reste de prix Nobel durant cette période et toutes les villes rivalisent d’embellissements. Pour autant, personne n’est en mesure de prévoir le cataclysme qui s’annonce. Le serait-il, on ne croirait pas le fou qui aurait l’audace de l’annoncer. Est-ce le prix d’une nouvelle civilisation ?
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.